Mini-enquête
31 octobre 2024
2 minutes

Aujourd’hui c’est l’Halloween, mais c’est aussi le 1er anniversaire d’un règlement très spécial! Un règlement qui vise à te protéger : tu l’as peut-être compris, je parle de l’interdiction des saveurs dans la vapoteuse. Ben oui! Si le gouvernement du Québec les a toutes interdites à l’exception de la saveur tabac et sans saveur, c’est pour protéger les jeunes, l’une des cibles principales des stratégies marketing de l’industrie du vapotage. Alors pour fêter cette date, j’ai décidé de te raconter l’histoire de Romane. Son nom te dit peut-être quelque chose : elle m’avait partagé ses trucs pour rester loin du vapotage. 

La première fois que je l’ai rencontrée, c’était il y a un an, juste avant l’entrée en vigueur de l’interdiction des saveurs dans les vapoteuses. Elle était en secondaire 4, et elle en était presque certaine : elle allait continuer de vapoter. La première fois qu’elle avait vapoté, elle était en secondaire 1. Elle avait juste voulu faire « comme les plus vieux ». Et elle était tombée dans le piège de la dépendance.  

Bon, même si elle pensait que l’interdiction ne changerait pas sa consommation, elle reconnaissait qu’il y avait peut-être une raison derrière ce nouveau règlement. « C’est sûr que ça nous envoie le message qu’il serait peut-être temps de réduire ou d’arrêter! » 

 

« J’ai beaucoup fumé [la vape] pendant deux ans, et là ça fait six mois que j’ai arrêté. » 

Il y a quelques mois à l’occasion d’une production pour EPAV Média, je l’ai revue. Elle est désormais en secondaire 5. Quand je lui ai demandé comment elle allait, elle m’a répondu que ça y est, elle avait finalement arrêté de vapoter grâce à l’interdiction des saveurs. « Je me suis dit que s’ils se sont rendus à enlever les saveurs ça veut dire qu’il y a quelque chose de dangereux là-dedans. »  

Romane était super fière d’elle. « J’ai beaucoup fumé [la vape] pendant deux ans, et là ça fait six mois que j’ai arrêté. C’est vraiment dur de s’en sortir, quand tu es dépendant c’est pas le fun. Le but c’est de rendre les gens addict, le public cible c’est les jeunes. Ça a peut-être l’air d’être cool, mais c’est pas cool de vaper. Les gens étaient très contents que j’arrête, ils proposaient même de ranger leur vape quand j’étais avec eux. » 

Son conseil était super simple : pour rester loin du vapotage, le mieux, c’est encore de pas commencer. « D’après moi, le mieux c’est de pas commencer et de pas essayer non plus car on manque rien. Je connais plein de gens qui fument pas la vape. » Les gens qui vapotent pas justement, parlons-en! 

 

L’interdiction des saveurs encourage 74 % des jeunes qui ne vapotent pas à ne pas essayer 

Le nouveau règlement a aidé certaines personnes, comme Romane, à arrêter de vapoter. Mais il a aussi eu un effet positif sur les personnes qui ne vapotent pas. Il encourage 74 % des jeunes qui n’ont jamais vapoté à ne pas essayer. Rien que ça! À EPAV Média, on pense que pour toutes les personnes que l’interdiction des saveurs a aidée à arrêter de vapoter ou à ne pas commencer, on devrait la célébrer à chaque année.  

 

Photo de Roxane Tejerina
Roxane Téjérina
Rédactrice