Il y a quoi dans une vapoteuse?
Une vapoteuse, sais-tu de quoi c’est composé? Spoiler alert : on en a une bonne idée, mais il est en fait impossible de connaître à 100 % sa composition. Déjà en partant, je pourrais te dire « no way », parce que qui voudrait utiliser quelque chose sans être certain de ce qu’il y a dedans?! C’est quand même un sujet super intéressant, et c’était d’ailleurs le sujet du premier épisode de L’Expérience EPAV. Tu l’as pas encore écouté? Retrouve le lien plus bas dans l’article!
Déjà, posons les bases. Le design peut être très différent d’une vapoteuse à une autre, mais elles sont toutes composées de 3 éléments : une pile, le réservoir du liquide, et enfin un élément chauffant. C’est ce dernier élément qui chauffe le liquide et produit un aérosol lorsqu’une personne vapote.
L’aérosol, c’est vraiment pas de la vapeur d’eau
Avant d’aller plus loin, il y a une affaire super importante à retenir sur l’aérosol. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, c’est pas de la vapeur d’eau. C’est un ensemble de particules qui contient notamment de la nicotine (la substance responsable de la dépendance), des produits chimiques cancérigènes, des particules ultrafines ou encore des métaux lourds. Bref, rien de bon à inhaler.
Le propylène glycol utilisé dans le liquide de vapotage sert à… dégivrer les avions
Si on revient au liquide, c’est vraiment pas mieux. D’un côté, le liquide est très souvent composé de nicotine. Savais-tu que 90 % des jeunes qui vapotent le font avec un liquide avec de la nicotine? Pis même dans le cas où une personne vapoterait un liquide qui n’en contient pas, la liste des autres ingrédients principaux n’est pas mieux, comme le propylène glycol par exemple : c’est un produit qui est utilisé pour dégivrer les avions!
Plus tôt, je te disais qu’il est jamais possible de connaître précisément la composition d’une vapoteuse. En fait, les fabricants ont seulement l’obligation d’inscrire sur l’emballage les ingrédients principaux du liquide de vapotage. Tu vois le danger?
La pile, un cauchemar pour la planète
Pour qu’une vapoteuse fonctionne, on l’a dit, ça prend une pile. Celle-ci est généralement composée de lithium, mais elle peut aussi contenir des substances chimiques comme le plomb ou le mercure. Quant au liquide de vapotage, lui, il peut contaminer l’eau et les sols. Un peu un cauchemar pour l’environnement. Au Québec, un programme de recyclage vient d’être mis en place, obligeant les fabricants à agir. C’est plutôt une bonne chose et on espère que ça donnera de vrais résultats.
Comme le dit si bien Michelle Houde, la MD Colorée, dans L’Expérience EPAV, la vapoteuse est un enjeu de santé dans sa globalité : la santé physique, mentale, mais aussi celle de notre planète. Pis en prendre conscience, c’est déjà hyper important!
Pour (re)écouter L’Expérience EPAV, c’est ici!
